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Rétrospective.....








Comme vous le savez je suis folle de la série de David Lynch  : "TWIN PEAKS" ....
J'avais déjà partagé quelques infos sur cette série, et expliqué qu'elle était pur beaucoup dans les séries que vous regardez actuelleement...
Pour les 20 ans arte à décidé de rediffuser toute la série, soit le pilote et 2 saisons...car oui pour connaître la fin il faura par cotnre que vous regardiez le film qui était sortit au cinéma car la série télévisée a été arrêté du jour au lendemain avant de nous dévoiler le nom du tueur de Laura Palmer...

Bref si vous êtes comme moi un grande fan.... ou si vous ne connaissez pas la série et que vous souhaitez enfin remédier à ce grand drame , rendez-vous sur arte toutes les nuits pour découvrir la véritable histoire de Laura .





Et voici qq rappels pour les novices :

Soap tordu


Aux commandes de ces vingt-neuf épisodes, précédés d'un "pilote" haletant, Mark Frost et surtout David Lynch, dont le simple nom laisse planer sur tout ce qu’il touche une aura de mystère et de culte. Pourtant, au départ, Twin Peaks ressemble tout bêtement à un soap-opera. Un lieu unique (la ville qui donne son nom à la série), des habitants farcis de secrets, des intrigues à foison. Mais si Peyton Place et Dallas brodent sur le rêve américain, Twin Peaks en est le versant cauchemardesque. Ayant bâti leur œuvre sur les ruines de ses illustres aînées, Frost et Lynch réutilisent la force du soap, son pouvoir d’addiction, pour mieux en détourner les codes et entraîner le spectateur dans un univers délirant, où la multiplication des personnages fait exploser la raison.

Allant parfois jusqu’à la citation explicite (le fameux "Qui a tiré sur JR ?" de Dallas, devenant ici, à la fin de la saison 1, "Qui a tiré sur l’agent Cooper ?"), la série part d'un univers connu pour mieux nous perdre ensuite par des ruptures de ton, de genre et de récit.
Twin Peaks, c’est à la fois un college movie, une tragédie, un film de fantôme, un western et surtout un film d’horreur. Mais on y entre comme dans un polar : qui a tué Laura Palmer ? Comme le pressent notre guide, l’agent très spécial du FBI Dale Cooper, le meurtre de la jolie lycéenne dissimule bien pire. Sa recherche acharnée du coupable, entre révélations sur le passé trouble de la morte et multiples suspects potentiels, va nous amener à connaître les non-dits tortueux qui gouvernent cette "petite ville bien tranquille".

PEURS OBSCURES


Comme tout bon cauchemar, Twin Peaks, peuplée de personnages inquiétants ou farfelus, s’amuse à rompre avec la logique, passant souvent de la terreur au comique en un clin d’œil. On ne se lasse pas des petites manies de l'agent Cooper, non plus que des apparitions de la "femme à la bûche", moitié folle du village, moitié pythie. La récurrence inexpliquée d'un labyrinthe onirique, où une Laura Palmer d’outre-tombe, lascive et égarée, semble prisonnière d'un nain ricanant, réveille des peurs obscures. Plus que sur une intrigue, Twin Peaks repose sur un univers, incontrôlable et fascinant, qui se déploie dans toutes les directions possibles. Il y a forcément dans ce trou perdu une histoire pour vous. Si, au fil des épisodes, la série s’enfonce plus profondément dans l’angoisse et le fantastique, elle n’en oublie pas de parfaire son portrait d’une petite communauté qui se défait. Sa beauté, c’est d’avoir redonné de l’épaisseur aux stéréotypes du soap, d’avoir assumé le cliché pour mieux le faire éclater.

C'est pourquoi, sans doute, le Wisteria Lane de Desperate housewives doit beaucoup à Lynch. Comme Twin Peaks, la série entraîne le spectateur dans un dédale pour mieux le perdre en chemin, même si, plus ironique qu'onirique, elle s’amuse avec le thriller et la comédie, et non avec le fantastique. Et si, aujourd’hui, nous nous régalons d’univers parallèles comme ceux de Lost, Dexter
ou Mad men, on le doit à cette œuvre pionnière. Peu de séries possèdent, comme elle, un pouvoir immédiat d'envoûtement et d’addiction. Il n'a pas pris une ride.

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